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Du samedi 8 au mercredi 12 juillet 2017

 

 

 

 

Alain Absire

Prix Femina 1987

Qu’est devenu le héros de mon roman préféré ?

Chaque lecteur a son héros ou son héroïne de roman favori. Celui ou celle dans le destin duquel ou de laquelle il s’est projeté, parfois dès son plus jeune âge... Littérature classique ou récit d’aujourd’hui, nous avons tous été marqués par un personnage dont la mémoire s’est inscrite à jamais dans le cours de notre vie. Ensemble, qu’il soit heureux ou tragique, nous allons retrouver ses traces et imaginer la suite (ou la fin) du récit. Je vous propose de tous partager ce feu d’artifice d’imagination, d’écriture et de profonde empathie.

 

Jean-Claude Bologne

Prix Rossel 1989

Le savant fou

Qu’il inquiète, comme le professeur Moreau, ou amuse, comme le professeur Tournesol ; qu’il soit fictif, comme le docteur Frankenstein, ou réel, comme le docteur Mengele, le savant fou, déconnecté de la réalité, indifférent aux conséquences de ses actes ou tout simplement excentrique, a fasciné la littérature, le cinéma, la bande dessinée... et l’Histoire. Mais à l’époque où la science se vulgarise et où l’originalité est recherchée, ne sommes-nous pas tous, à notre manière, des savants fous ?

 

Georges-Olivier-Châteaureynaud

Membre du jury du Prix Renaudot

Le portable dans tous ses états

Il suffit d'ouvrir les yeux, de regarder autour de nous, dans la rue, dans les transports en commun, pour constater que l'espèce humaine entretient aujourd'hui, de façon presque incessante et sans doute irréversible, un "commerce intime" avec un mince boîtier muni d'un écran. Notre téléphone est devenu notre compagnon, notre confident, notre serviteur, voire notre sauveteur... Et parfois peut-être notre persécuteur! Bref, il serait étonnant qu'un tel fait nouveau dans notre façon de vivre ne soit pas générateur d'histoires. C'est à les inventer et à les écrire que je convie cette année les participants à mon atelier.

 

 

 

Michel Lambert

Prix Rossel 1988

Soleil trompeur 

Avoir sa place au soleil, qui n’en a rêvé ? Sous le soleil, on peut se croire éternel, se laisser griser par la gloire, s’illusionner sur des amours impérissables. Loin de cet astre, nous nous sentons exclus et voulons nous en approcher le plus possible. Parfois, à ce jeu, on se brûle les ailes, on s’aveugle, on apprend que, comme disait René Char, « la lucidité est la blessure la plus proche du soleil ». La lucidité. La blessure. On a compris, il faut se méfier, se faire une raison. Il faut surtout apprendre les vertus de l’ombre, redécouvrir la nuit où les yeux, une fois adaptés au noir, aperçoivent des choses qui, dans la lumière éblouissante du soleil, nous auraient échappé, pourtant essentielles. La littérature, elle aussi, est bien souvent faite d’éclats solaires et de fragments d’ombre, elle rend hommage au clair-obscur, tout comme les personnages qui un jour arpentent la lumière, le lendemain se ressourcent dans le crépuscule.  

 

Crédit photos Guy Bernot

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